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L’innovation réelle prend racine sur le socle informatique

L’innovation suppose certes de nouvelles manières d’aborder les clients ou de réaliser les processus, mais elle doit s’ancrer dans les SI existants pour avoir un effet réel sur l’activité des entreprises. Un ensemble d’ingrédients que SAP a réunis dans son Leonardo Center parisien.

« Partout en France, les entreprises multiplient les initiatives en direction des start-ups. Mais, même si ces démarches ont un effet positif tant en interne qu’en externe, sur l’image de l’entreprise, force est de constater que l’impact réel de ces initiatives sur les organisations reste modeste. Soit parce que leur périmètre reste limité, soit parce que les dites initiatives ne passent pas à l’échelle. Pour réellement amener une forme d’agilité dans les systèmes d’information des entreprises, il va falloir s’appuyer sur les processus en place, donc se connecter aux systèmes d’information actuels.

C’est en partant de ce constat que SAP a mis en place un Leonardo Center parisien, centre d’innovation permettant aux entreprises d’aller du design d’une idée à la réalisation d’un prototype. Cet investissement de SAP prolonge celui que nous avions effectué dans un centre qui existe depuis près de deux ans dans les locaux de SAP France à Levallois-Perret : l’Experience Business Center (EBC). Si ce dernier accueille énormément de monde – environ 1 000 clients par mois repartent avec de nouvelles idées sur la manière de faire tourner leur activité, ces entreprises n’avaient pas toujours les moyens d’aller au-delà, le quotidien reprenant ses droits une fois terminée l’étape de réflexion au sein de l’EBC. Le Leonardo Center leur permet d’aller un cran plus loin, en prototypant certaines idées pour préparer un passage rapide en production si ces tests s’avèrent concluants.

 

4 ou 5 projets en parallèle

Au passage, le Leonardo Paris Center est le premier centre de ce type ouvert par SAP dans le monde. Si d’autres sont appelés à suivre ailleurs sur le globe, ce choix montre que Paris a acquis une visibilité dans le groupe en termes d’innovation, notamment grâce à l’EBC, aujourd’hui reconnu comme une bonne pratique au sein de SAP. Le Leonardo Center français bénéficie aussi de la proximité d’environ 1 000 ingénieurs travaillant chez SAP France sur la R&D. Il servira ainsi de pont entre cette force de recherche et développement, issue notamment du rachat de divers éditeurs hexagonaux (comme BO, HighDeal ou Multiposting), et les équipes commerciales locales.

Ce centre, installé dans notre siège parisien de Levallois-Perret, va bénéficier d’une équipe dédiée. Nous allons montrer à tous nos clients et partenaires qu’il est facile de travailler avec SAP sur des projets innovants. Dans un an, nous imaginons même déjà muscler un peu plus cette équipe, accorder au Leonardo Center davantage d’espace et y associer des start-ups qui seront incubées sur place. Nous tournerons alors en régime de croisière, à 4 ou 5 projets de clients muris en parallèle au sein du centre, sur des périodes de 1 à 3 mois. On voit là qu’on s’inscrit dans une logique très différente de celle de l’EBC, qui repose sur des sessions courtes, allant d’une heure à une journée.

 

Le SAP d’aujourd’hui n’est plus le SAP d’hier

Tous les développements effectués au sein de ce centre sur notre portefeuille de solutions innovantes Leonardo reposent sur la SAP Cloud Platform, qui s’intègre nativement au reste du système d’information SAP. Pour les Cafés Richard, par exemple, le prototype de  solution en cours de développement au Leonardo Center, qui vise à explorer les opportunités économiques des machines à café connectées, sera par définition conçue pour passer à l’échelle une fois en production.

Le SAP d’aujourd’hui n’est plus le SAP d’hier. Et nous allons le démontrer à chacun de nos clients, avec l’aide de tout notre écosystème. Nous sommes aujourd’hui en mesure d’être le vecteur de la transformation digitale des entreprises, grâce à la colonne vertébrale des systèmes d’information dont nous avons équipé une large part des entreprises françaises. Car, faute de disposer d’une information centralisée sur les fournisseurs ou faute de processus harmonisés, la transformation digitale demeurera impossible. Même si la mise en place de ces systèmes a parfois été laborieuse, ils permettent aujourd’hui de déboucher sur une expérience client de meilleure qualité ou sur une amélioration supérieure de la performance opérationnelle. Les applications historiques sont une nécessité absolue pour réussir sa transformation digitale. »

 

Par Marc Genevois, Directeur Général SAP France – Twitter & LinkedIn