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Principales tendances métier pour 2018 : trois questions posées aux développeurs logiciels

Tendance n° 1 : Le numérique devient la norme transformationnelle. Votre entreprise est-elle prête ?

Voilà des années que nous parlons de la transformation numérique, mais aujourd’hui elle devient enfin une réalité. Et le changement n’est pas anodin. D’après une étude IDC, d’ici 2020, 60 % de toutes les entreprises auront terminé de mettre en place leur stratégie de transformation numérique pour l’ensemble de leurs activités. De plus, d’ici là, les investisseurs utiliseront la plateforme et l’écosystème des entreprises comme principale mesure d’évaluation. Voici comment Thomas Grassl, vice-président et directeur monde des relations avec les développeurs et la communauté chez SAP, décrit les conséquences de ce phénomène pour les développeurs.

« Les développeurs sont les penseurs créatifs et les experts technologiques de cette révolution numérique », dit-il. « L’accès aux sources de données adéquates, le mash-up des informations, l’application des capacités d’analyse : ce sont les développeurs qui s’en chargent. C’est pourquoi les prestataires tels que SAP fournissent les technologies, mais aussi l’aide dont ont besoin les développeurs pour démarrer facilement. »

Les développeurs semblent tout à fait d’accord. Dans mon entretien vidéo enregistré lors de la conférence SAP TechEd à Barcelone, Pawel Grześkowiak, directeur de la Communauté SAP chez Capgemini, m’a montré comment son équipe utilise le centre de développement SAP non seulement pour découvrir les dernières technologies, mais aussi – et c’est tout aussi important – pour développer la pratique d’innovation de Capgemini.

Tendance n° 2 : Décentralisée, l’innovation est plus efficace que jamais. Avez-vous les compétences nécessaires ?

Avec le cloud computing, l’innovation s’est décentralisée, et les utilisateurs disposent de services contextuels plus intelligents et plus immersifs que jamais, qu’ils soient sur leur lieu de travail, à la maison ou en déplacement. Voici simplement trois prévisions d’IDC :

  • D’ici l’année prochaine, 40 % des initiatives de transformation numérique passeront par des services d’IA.
  • En seulement deux ans, 25 % des techniciens de service sur site et plus de 25 % des professionnels de l’information utiliseront la réalité augmentée. La voix sera le principal moyen d’interaction pour 50 % des applications mobiles, tandis que 50 % des entreprises du Global 2000 au contact des consommateurs utiliseront des capteurs biométriques pour offrir des expériences personnalisées.
  • D’ici 2021, plus de 50 % des entreprises investiront davantage chaque année dans la création de robots et chatbots que dans le développement d’applications mobiles classiques.

Les développeurs n’ont pas d’autre choix que de rester à jour de ces tendances s’ils veulent faire face aux réalités économiques. « Vous pensez avoir atteint une certaine stabilité professionnelle, mais le marché exige que vous développiez rapidement de nouvelles compétences et, en tant que développeur, vous devez continuellement apprendre et vous former », explique Thomas Grassl.

« Les développeurs doivent repenser leurs méthodes de conception et de développement des applications de manière plus ouverte pour favoriser l’émergence de nouveaux processus métier sur les réseaux. »

Tendance n° 3 : Une connectivité ouverte et multiniveaux est primordiale. Êtes-vous bien connecté ?

La connectivité subit des transformations de plus en plus importantes, entraînant des d’immenses bouleversements pour les entreprises et les développeurs dont ces dernières ont tant besoin. D’ici 2021, IDC prévoit que plus de la moitié des entreprises du Global 2000 réalisera un tiers des interactions de services numériques à travers des écosystèmes d’API ouverts. Toujours d’ici 2021, les applications d’entreprise passeront à des architectures très agiles, et 80 % des développements d’applications sur les plateformes cloud utiliseront des microservices et des fonctions cloud. Chaque organisation pourra ainsi étendre sa portée numérique bien au-delà des interactions avec ses clients.

Les applications basées sur la blockchain sont un parfait exemple de cette nouvelle connectivité. IDC prévoit que d’ici 2020, des réseaux de blockchain seront en production, principalement dans les banques mondiales (25 %), chez les fabricants et détaillants (30 %) et dans les établissements de santé (20 %).

« Les développeurs doivent repenser leurs méthodes de conception et de développement des applications de manière plus ouverte pour favoriser l’émergence de nouveaux processus métier sur les réseaux », dit Thomas Grassl. « Plutôt que de se limiter aux besoins spécifiques de votre entreprise, les développeurs doivent réfléchir à un programme de participation étendue. L’Open source jouera un rôle clé ; au-delà de la collaboration autour du code pour les applications, outils et cadres, il fera avancer les capacités d’innovation collaborative. Grâce à des innovations telles que la blockchain, il créera des processus totalement différents privilégiant des transactions fiables. »

Posté pour la première fois en anglais sur news.sap.com le 06/02/2018