IBM et SAP ont signé un partenariat pour accompagner les entreprises dans leur transformation digitale en leur proposant le meilleur de SAP S/4HANA et SAP Cloud Platform sur l’infrastructure cloud d’IBM.
« Pour profiter des innovations à la fois de SAP et d’IBM, nos clients peuvent adopter plusieurs scenarios, » annonce Karl Schubert, responsable des équipes SAP chez IBM France. « S/4HANA peut être hébergée en formule traditionnelle sur cloud privé managé par IBM, mais aussi en mode SaaS (single-tenant ou multi-tenant) sur le cloud de SAP. » Dans ces conditions, quel mode d’adoption choisir ? Quelle version ? Quel niveau de disponibilité ? Quels composants ou add-ons ? Quel mode d’hébergement ? IBM propose justement des prestations de consulting et des outils d’audits afin de comprendre l’état actuel de l’existant et de définir la cible : trajectoires, analyses d’impact, valeur métier, etc. Objectif : concevoir le scénario d’adoption le plus approprié.
La révolution S/4HANA est en marche
« Pour la migration vers le cloud, les entreprises considèrent toujours les différences entre coût de possession (Capex) et coût de fonctionnement (Opex) via la logique de souscription mensuelle du Saas. Cette dernière incluant évidemment les licences de la plateforme S/4 HANA, » rapporte Karl Schubert. « L’impulsion cloud est favorisée par le fait que de nombreuses entreprises ont déjà adopté une approche full-cloud pour des applications périphériques à l’ERP, SAP ou non. Avec une problématique d’intégration multi-cloud à laquelle répond très bien SAP avec ses solutions comme Ariba, Concur, SuccessFactors… et le framework d’intégration de SAP Cloud Platform. Enfin, les entreprises souhaitent capitaliser sur leur base installée et leur savoir-faire SAP (ERP, analytique…), et même si la plupart des organisations souhaitent faire évoluer leur existant SAP vers S/4HANA, certaines se lancent volontiers tandis que d’autres attendent de constater les résultats des premiers projets. Cependant, la transformation est bien en marche ! »
D’ailleurs, l’éditeur a déjà déployé des modules stratégiques dans son ERP S/4HANA, comme Warehouse Management, Transport Management, et toute la Supply Chain avec les outils APO (Advanced Planner and Optimizer), entre autres. « Autant d’enrichissements qui encouragent nos clients à franchir le pas sur une architecture optimisée, bien plus performante et agile que leur existant, » souligne Karl Schubert. « Une architecture d’autant plus simplifiée que l’analytique est désormais intégrée nativement, ce qui génère également des gains financiers, de productivité et de performance. »
Sur quel type de champ faire pousser l’innovation ?
L’innovation est l’un des leviers majeurs encourageant la migration vers S4HANA. En effet, le socle logiciel SAP Cloud Platform favorise l’ouverture pour intégrer l’Internet des Objets, les algorithmes analytiques évolués, l’Intelligence Artificielle, le Machine Learning…
« Ce type de valeur ajoutée commence réellement à être perçu par les entreprises, et certains s’y sont déjà lancés, » confie le responsable SAP chez IBM. « Nous accompagnons les autres pour les faire mûrir dans leur réflexion, à travers des cas d’usage liés à leurs activités et à leurs besoins spécifiques. De plus, SAP investit fortement dans les versions cloud de ses logiciels, afin de favoriser la bascule vers le cloud, dans un environnement maîtrisé et agile. »
Lors d’une migration, la question principale tient dans le niveau de transformation ou de rupture envisagé ou toléré par l’entreprise. Très vite émerge une légitime inquiétude d’avoir à tout réécrire, à revoir intégralement tous ses processus ou à adapter les modes de travail.
Traditionnellement, on oppose deux types d’approche : Greenfield et Brownfield. Pour la première, il s’agit de partir d’une page vierge et de tout rebâtir, en se basant sur les meilleures pratiques afin d’améliorer les processus et les modes de travail et en utilisant des données réellement pertinentes. En mode Brownfield, il s’agit de migrer “simplement” les systèmes actuels sous S/4HANA grâce à des outils SAP et un travail en commun entre IBM et SAP. Dans ce cas, l’accompagnement de la migration consiste à prendre en compte l’historique parfois complexe du système d’information avec des modules installés et des développements souvent exotiques. « Entre les approches Greenfield et Brownfield, nous avons imaginé avec notre partenaire SNP, un intermédiaire : Bluefield, » explique Karl Schubert. « Une démarche incluant la possibilité de partir de zéro (Greenfield) sur certains processus clés et de privilégier l’approche Brownfield pour le reste, dans une logique « à la carte ». L’ensemble du processus de migration, dont la migration des données, étant optimisé au maximum et automatisé. »
Verticaux et enrichissements et pour innover plus vite
IBM a d’ailleurs prévu de nombreux accélérateurs pour combiner ses diverses démarches et procurer rapidement des résultats. Par exemple, IBM propose 14 verticaux métiers préconfigurés sous S/4HANA : commerce de détail, produits de consommation, aliments et boissons, automobile, sciences de la vie, produits industriels, technologie de pointe/électronique, grande distribution, utilités, pétrole et gaz, produits chimiques, secteur public… En outre, les solutions IBM Impact enrichissent la solide plateforme SAP avec plus de 100 processus supplémentaires, préconfigurés pour accélérer les projets dans tous les secteurs d’activité.
« Méthode agile, prototypage itératif, tests au fil de l’eau (avec opérations automatisées et documentées) et implication continue des personnels concernés dans l’entreprise, … La complémentarité des outils et des solutions IBM et SAP permet de raccourcir les délais de ces projets S4HANA pilotés en mode agile et maîtrisés grâce aux accélérateurs IBM. Nous constatons d’ailleurs des gains de 20 % à 30 % sur les délais d’implémentation de S/4HANA. Des bénéfices encore plus perceptibles dans les approches de type Greenfield, » assure Karl Schubert. « IBM essaie sans relâche de contribuer à l’innovation en combinant S4/HANA et sa plateforme cloud avec ses composants ou add-ons. Ensemble, nous contribuons à rendre l’entreprise plus intelligente et plus agile. »