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SAP Ariba ouvre la voie à la Supply Chain Nouvelle Génération

« La gestion de la chaîne d’approvisionnement (ou Supply Chain Management) a fortement évolué dans les entreprises, quels que soient leur secteur économique et le niveau de maturité ou la performance des dispositifs déjà en place, » affirme Jan Hendrik Sticker, Head of Value Engineering EMEA North chez SAP. « Depuis cinq à sept ans, la numérisation de l‘ expérience client à travers le Web et les smartphones oblige les entreprises à répondre aux attentes de consommateurs exigeant des délais réduits, des produits personnalisés, voire une expérience de collaboration pour simplifier l’achat. »

Relever le défi de la nouvelle Supply Chain

Comment un éditeur comme SAP Ariba peut-il soutenir ces évolutions et accompagner l’entreprise pour répondre à ces fortes attentes ? « Aujourd’hui, je commande chez amazon.com et je veux être livré en 24 heures ou moins. Et ce, quels que soient le marchand ou le livreur. D’où la nécessité d’anticiper fortement le besoin du client pour l’intéresser, le fidéliser ou encore lui pousser des offres personnalisées. Afin d’en faire ce que nous appelons un “Customer for life” chez SAP Ariba, » rapporte Jan Hendrik Sticker.

Dans ces conditions, le challenge consiste à conserver les marges malgré les coûts d’expédition et autres. D’où la nécessité d’optimiser le canal de distribution, et d’orchestrer les processus des différents moyens logistiques utilisés.
Des problématiques qui ne datent pas d’aujourd’hui, et pour lesquels des solutions existent. Toutefois, le plus grand défi consiste à pouvoir partager ses tableaux de bord (en temps réel et prédictifs) avec tous les acteurs de la chaîne logistique de bout en bout. « Qu’il s’agisse de prestataires ou de fournisseurs (globaux ou locaux), il faudra pour chaque commande pouvoir déterminer le meilleur partenaire tout au long du processus, jusqu’à la livraison, et au-delà, » précise Jan Hendrik Sticker.

Une planification partagée…

En fonction de son programme de production, l’entreprise devra déterminer quels prestataires peuvent produire pour elle (en partie ou en totalité), et qui pourra livrer le produit ou la matière première. Alors, elle pourra établir sa planification. Cependant, il ne s’agit plus de concevoir une fabrication en mode linéaire de manière traditionnelle, sous peine d’augmenter fortement les coûts.
Non seulement la production doit être dynamique, mais tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement doivent être partie prenante du processus de bout en bout, même s’ils n’y sont impliqués qu’en partie. Traditionnellement, tout était planifié de façon séquentielle et le fournisseur devait s’y insérer comme il le pouvait lors de l’exécution. « Dans l’entreprise intelligente, il s’agit de considérer toutes les étapes comme un lot unique. Je fais les prévisions et je les partage en les exposant à des fournisseurs et prestataires en temps réel. Sur SAP Ariba Network, le fournisseur propose ce qu’il peut fournir et l’entreprise peut planifier ses ventes (Sales & Operations Planning) afin de déterminer l’investissement nécessaire, ainsi que le recours éventuel à d’autres fournisseurs, » détaille Jan Hendrik Sticker. « La collaboration entre le producteur et ses fournisseurs permet d’orchestrer un travail collectif et collaboratif autour d’un objectif final commun – servir au mieux le client final. Non seulement cela procure des gains en temps et en visibilité, mais cela permet à tous de s’engager avec moins de risques et conformément aux attentes du client final. »

… et accessible à tous les intervenants

Autre vertu de cette information partagée : les inventaires sont mieux définis et les stocks optimisés (ainsi que les stocks intermédiaires) sur toute la chaîne.
Cette approche rend bien plus efficace également la gestion des impondérables. Grâce à SAP Ariba, l’orchestration de la demande et de la Supply Chain inclut non seulement les fournisseurs de premier rang, mais également ceux de second et de troisième rang. Par exemple, une société assemblant des ordinateurs pourra intégrer dans la chaîne le producteur de zinc utile à l’élaboration des cartes mères d’ordinateur, et prendre en compte les aléas de ce secteur économique. De même, l’entreprise pourra sourcer plus intelligemment ses fournisseurs de second et troisième niveau.

« Certes, la planification peut être suivie en temps réel. Toutefois, il faut étendre cette pratique au reste du processus, et à chaque étape de la livraison. Ainsi, si un événement intervient il est possible de réagir sur toute la chaîne, et même de mesurer les impacts en temps réel pour pro agir plutôt que de réagir. Et la collaboration avec chaque intervenant lui offre la possibilité de devenir acteur et conseiller sur tout le processus, » assure Jan Hendrik Sticker. « Côté financier, la collaboration entre les achats et la production sur la Supply Chain permet de réduire les besoins en fonds de roulement. Il devient alors possible de dégager de la trésorerie tout en optimisant les processus pour rendre l’entreprise agile et proactive. Outre un retour sur investissement rapide, cette approche incarne une forte proposition de valeur à la fois pour les métiers et pour les finances de l’entreprise. »