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Lancé en 2012, le programme global Social Sabbatical de SAP permet chaque année à 120 salariés de l’entreprise de partager, pendant un mois, leurs compétences au sein d’une entreprise sociale ou ONG dans un pays émergent. L’intérêt pour les collaborateurs ? Donner plus de sens à leur travail et comprendre les perspectives de développement des pays dans lesquels ils partent. Pour SAP, l’objectif est double : supporter l’innovation dans des régions émergentes et accompagner le développement professionnel et personnel de ses collaborateurs. Plus globalement, le programme permet à SAP de supporter sa mission qui consiste à aider le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie de chacun.

Se sentir utile au développement d’une organisation sociale

Les collaborateurs sélectionnés par SAP pour participer à ce programme, appelés Catalysts, sont des personnes ayant un développement accéléré et un leadership naturel. Dix groupes de douze Catalysts venant du monde entier sont ainsi affectés à un pays ; et suivis par un mentor, lui-même ancien participant au programme. Une fois sur place, le groupe est divisée en équipes de trois, chacune étant associée à une entreprise sociale ou ONG ayant besoin d’aide dans sa phase de développement. Les organisations accompagnées sont sélectionnées en accord avec la stratégie RSE de SAP et doivent mettre l’accent sur l’éducation, l’enseignement des STIM, la culture numérique, l’entrepreneuriat (en particulier l’entrepreneuriat social), le perfectionnement de la main-d’œuvre et la formation. Elles doivent également avoir un modèle de réussite stable, être capable de soutenir les participants au programme, et être en mesure d’identifier un projet indispensable à leur succès et réalisable.

Sébastien Brun, Customer Success Manager chez SAP France, raconte sa période d’acclimatation : « Nous sommes arrivés en février 2017 à Ahmedabad, en Inde, et j’ai été affecté, avec des collègues irlandais et canadien, à un incubateur local, le CIIE (Center for Innovation Incubation and Entrepreneurship) appartenant à l’université de la ville. Les processus utilisés par cette organisation étaient assez rudimentaires, et ils souhaitaient les automatiser en mettant en place un outil informatique pour facilement déployer des contenus et ainsi structurer leurs services. »

Ainsi, la première semaine permet aux équipes, accompagnées du mentor, de définir la méthodologie à mettre en place. Une fois cette étape passée, commence le cœur de l’accompagnement : « Nous les avons aidés à structurer leur service car ils n’avaient aucune expérience en termes de développement d’applications et logiciel. Concrètement, nous avons fait des recommandations sur un cycle de développement et tracé une feuille de route de 18 à 24 mois, incluant par exemple des phases de testing avec des membres de l’écosystème de l’entreprenariat », indique Sébastien. « Nous sommes depuis restés en contact avec l’incubateur, via des points mensuels où nous avons été tenus informés de l’avancement du projet. L’incubateur a depuis réussi à fédérer tout un écosystème d’entrepreneurs autour de réunions ponctuelles, avec des packs de suivi qui les fédèrent. C’est extrêmement valorisant de sentir que, grâce à nos compétences, nous avons pu les aider à remplir leurs objectifs. »

Une expérience marquante personnellement

Au-delà du fait, déjà très gratifiant, de prendre part au développement d’une entreprise sociale ou d’une ONG, cette expérience est marquante d’un point de vue personnel pour les principaux protagonistes. Mélanie Gibeaux, Experte en Marketing Digital chez SAP France, est quant à elle partie aider une entreprise sociale en Equateur : « ce programme m’a permis de sortir de ma zone de confort : travailler avec des gens que je ne connaissais pas pendant un mois, apporter une aide conséquente et avoir l’impression de servir une cause noble était extrêmement motivant et valorisant. »

Avec ses collègues sur place, Mélanie a travaillé pour le Lab XXI, une entreprise sociale sensibilisant les professeurs aux intérêts de leur travail afin de les motiver et ainsi faire baisser le niveau d’abandon scolaire du pays. « J’avais l’impression d’être au cœur des valeurs que prône SAP et qui consiste à aider le monde à mieux fonctionner et à améliorer la vie des gens », raconte-t-elle.

Cette expérience enrichissante permet ainsi aux collaborateurs sélectionnés de développer une sensibilité culturelle et également d’apprendre de nouvelles compétences via le groupe qu’ils intègrent avec qui ils sont toujours en contact. Sébastien a d’ailleurs déjà réitéré l’expérience en devenant mentor à Bucarest en 2018, et Mélanie le deviendra en juillet 2020 en accompagnant des équipes en Uruguay.

Grâce à ce programme, SAP traduit son engagement sociétal au-delà des solutions qu’elle propose : l’entreprise permet à ses collaborateurs de partager leurs compétences et savoir-faire pour améliorer le quotidien de millions de terriens et, d’une certaine manière, de changer le monde. Caroline Garnier, directrice des Ressources Humaines chez SAP France, indique également : « Grâce à SAP Social Sabbatical, nous souhaitons proposer à nos collaborateurs des expériences riches et marquantes leur permettant de développer des compétences en termes de leadership et d’adaptabilité en les confrontant à de nouvelles problématiques et à un cadre de travail en équipe internationale ».

Depuis le début du programme en 2012, 20 collaborateurs basés en France ont déjà participé au SAP Social Sabbatical.